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Historique
- 1849 : Nous pouvons associer le début de la photogrammétrie avec les bases de la métrophotographie. C'est un scientifique français, Aimé Laussedat, un des pionners de la photogrammétrie, qui participa grandement au développement de cette science. L'application de la métrophotographie a permis des mesures métriques précises, autant au niveau topographique qu'architectural.
- De 1900 à 1920 : introduction de la stéréophotogrammétrie terrestre ainsi que du cas normal.
- De 1920 à 1940 : Photogrammétrie aérienne.
- De 1940 à 1970 : Photogrammétrie aérienne analogique. Apparition des premiers systèmes de restitution.
- De 1976 à 1992 : Apparition de systèmes analytiques, début de la microinformatique.
- De 1992 à 1996 : Utilisation de photographies "numériques argentiques".
- Depuis les années 2000 : Utilisation des images numériques. La photogrammétrie a donc subi une véritable révolution lors du siècle dernier, et est à présent à la pointe de la technologie.
- Sociétés
Société française majeure : la SFTP (Société Française de Télédétection et de Photogrammétrie).
Société internationale majeure : l'ISPRS (International Society for Photogrammetry and Remote Sensing).
- Principes mathématiques
Le rôle des mathématiques est principalement de transformer les coordonnées de la photo en coordonnées terrestres. Pour ce faire, il est nécessaire de passer par un repère intermédiaire, parallèle au premier. On effectuera ensuite une rotation aboutissant au repère final. On utilise pour cela une matrice rotation, qui est fonction des différents paramètres qui caractérisent le vol de l'avion.
Les équations de colinéarité permettent ensuite de déterminer les coordonnées finales des points. Nous pouvons noter qu'une surabondance de points connus permet d'appliquer la méthode des moindres carrées, et donc d'augmenter la précision du résultat. L'animation ci-après permet de comprendre les différentes étapes :